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tout le monde le sait, cet homme est dangereux.

18 juillet 2011

à la vôtre!

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notre jardin secret niais, méchant clown !

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17 juillet 2011

lassitude

Souvent il m'arrive de penser à l'ennuie. Ne pas vivre les choses qui se présente à moi. Rester immobile alors que je pourrais très bien sortir et croiser les yeux des passants, chercher le regard du grand-père au petit chien pour qu'il m'appelle "jeune fille", que je me sente encore une enfant qui n'a peur de rien, qui va vite, vite, qui s'enfuie. J'ai cette impression que le temps ne cesse de couler. Toutes les choses que nous faisons ne l'arrête que dans notre tête, pour rendre les choses encore plus longues ou encore plus éphémères. C'est si bon de perdre son temps, à palabrer au fond de son crâne au lieu de suivre les lignes du livre qu'on s'acharne à lire pour user de notre temps.

Sortir, s'échapper, s'acharner à vivre, bousculer les attentes, ne faire rien de ce qui était prévu parce qu'on ne s'attaidait à rien, puis revenir, se reposer et tout recommencer.

J'ai juste peur de devenir une de ces filles que l'on voit seule dans la nuit, que l'on suit, masqué derrière les murs, que l'on prend comme des poupées de caoutchouc et qu'on laisse là pour morte. Est-ce que ça arrive toujours? J'ai peur des hommes, c'est tout. Les hommes sont des loups pour les femmes seules dans la nuit. Scénario un peu tiré par les cheveux.(?)

Oui, arrête de rester chez toi à regarder des films d'horreur, et sort, ou dort. BILD0039

C'est dur de dire les choses comme elles sont. Homo homini lupus est. Encore une comparaison foireuse. C'est tellement beau de se cacher sous des métaphores qui transforment le monde en quelque chose de tellement niais. Une niaiserie si facile à entendre et qu'ils appellent "poétique", presque "littéraire". Cette poésie est un masque de la réalité que l'on trouve même dans les récits les plus réalistes. L'écrivain est le seul être capable de dire une vérité derrière le mensonge. En refaisant son monde, c'est comme s'il mettait en valeur le mensonge de sa propre perception. L'inspiration n'est plus qu'une faculté mythomaniaque. Mythomane, neuf lettres, neuf muses. Racine Mythos. Le discours faux. Le mythe des neuf muses, filles illégitimes de Zeus. Ces mythes sont faits pour séduire, car le mensonge est attrayant, unis à la beauté des mots dont certains initiés savent apprécier la musique en plus des sensations qu'ils inspirent.En en faisant une religion dont les prophètes sont choisis par les maisons d'édition. 

On lit parce que l'on sait que c'est faux, mais quand votre vie devient un roman, c'est sûr qu'elle se finira mal, car un livre, un journal, une revue, a toujours un nombre de pages définies. C'est le scandale qui importe.

A tout cela nous restons impuissants, car les choses sont faites ainsi, la parole de l'homme étant tellement ambiguë. Ma littérature idéale est une littérature emplie de cris animaliers dites dans la bouche d'humains cannibales. Des cris mécaniques, au sens unique.

AAAAh hiiiiin

houuuuuuuuu

houuuuuuuuu

houuuuuuuuu

Finalement, je préfère l'intelligence du mensonge qui nous donne tellement de choses à vivre.

 

 

8 juin 2011

dans les jardins suspendus

Babylone, écarte tes cuisses.BILD1002

4 juin 2011

un titre ennuyeux à mourir

IMG_4069Les feuilles volantes, d'où leur nom, s'éparpillent dans l'herbes, à croire qu'elles étaient faites pour cela. Elles ne contenaient rien, que des mots, c'est à dire rien, du vent. On pensait pouvoir consigner une vie ou rien que le mouvement d'une pensée sur ces bouts d'écorce. Mais il n'en ait rien, ils sont toujours aussi vides de sens pour quelqu'un qui ne sait pas en décrypter le langage. Un enfant. Un chat. Une mouche. Ils y posent tous leur regard mais les courbes tiennent du non-sens. L'écriture est mal soignée et la syntaxe n'est pas claire. Même un oeil habitué n saurait décrypter ce charabia. C'est juste une masturbation mentale qui plaît à Bastien, celui qui écrit sur des feuilles volantes. Il les perds de vue, comme les mots se sont perdus sur ces feuilles. Les carreaux emprisonnent tout. Pourtant il n'y a pas d'autre moyen d'oublier. La mémoire est éphémère, tandis que la nature est un va et vient perpétuel, sa mémoire recouvre les années, elle s'attache même à rider le corps de Bastien. Il songe. C'est futile, il les laisse s'envoler, se perdre, et s'évanouir dans cette nature qui lui fait prendre conscience qu'il n'est rien que chair pour les mouches.

25 mai 2011

si tu savais

Un cerveau vidé par le mouvement des pensées.

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19 mai 2011

une comédie (in)humaine

Nous sommes des petits papillons électriques aux ailes couleur de pourpre.

Sortir du réel. Ou imaginer que tout ce qui est fiction peut-être vrai. Suivre les images avec le coeur une à une et vomir de vertige.

Ça peut être vrai. Tuer leur semble si simple. On a à peine le temps d'avoir peur que l'on est déjà mort. Nous, victimes innocentes. Les insectes sont tellement nombreux qu'ils nous ensemencent déjà, le sang encore chaud, l'odeur de la poudre et de la peau brûlée battue entre les ailes des mouches.

Ça rend tellement bien au cinéma. Avec ironie.

8 mai 2011

les âmes bannies

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Pudique, timide. Une brutalité de geste, une indifférence, une figure crispée. Tout pour te dire que j'aimerais tant te rencontrer. Etre avec toi. Sentir l'odeur de l'herbe et écraser des fleurs entre nos doigts. Marier nos ombres et soupirer dans un courant d'air. Et puis nous regarder pisser dans les hautes herbes. Ou peut-être boire de la liqueur sur des chaises abîmées par la pluie. Se battre avec des cuillères de confitures. Prendre des photographies de nos doigts. Peindre des hommes nues sur des feuilles trop fines. Et pourquoi pas crier de peur dans la forêt noire de nuit. Coudre des robes en échangeant nos mesures. Comparer la taille de nos seins dans un miroir. Enlever nos maillots de bain dans la mer et boire la tasse et être ridicule. Regarder les bateaux en se racontant des histoires impossibles. S'assoir en haut d'un endroit dangereux et se saouler. Tomber de haut et jeter un cri dans l'horizon.En finir avec tout ça.

9 avril 2011

écouter une chanson triste rend heureux

BILD0879Il regardait voleter la poussière entre les rayons du soleil. Ca lui faisait chaud sous ses frissons. Sa peau picotait et brûlait sous son tee-shirt foncé. Sous son corps se trouvait la vie. Une vie maltraitée par un corps trop présent. Même quand il dormait, il n'arrivait pas à oublier ce corps trop pesant. Mal à l'épaule. Mal au foie. Mal au crâne. Envie de mourir. Il hurlait juste de douleur. Il hurlait aussi parce que des acouphènes venaient juste lui déchirer les tympans. Tout cela ne lui laissait même plus le temps de penser. Nostalgie. Fantasme. Quand il ne sera plus qu'une âme, il aura bien le temps de penser à nouveau. Il savourera ces instants de douces chaleurs qu'il ne savait plus très bien aprécier. Regarder la poussière. Penser que ce sont des petits bouts de peaux qui volent. Qui volent. Qui volent. Lui ne vole pas, tant que ces petits bouts de peaux sont encore accrochés les uns aux autres. Il forme un tout, une masse de poussière future. Mais il préfèrerait voler et n'être plus rien.

15 décembre 2010

vivre

BILD0254J'ai rêvé que je n'avais qu'une valise à moitié vide et que ce qu'elle contenait était moisi. Des papillons s'envolaient de là lorsque je l'ouvrais. Rien. Il ne reste plus rien à présent, et je ne sais même plus où aller, où ce trouve la réalité, parce que je suis coupable de quelque chose à l'intérieur de moi. Construire n'a plus aucun sens. J'effeuille chacun de mes souvenirs et en croque un morceau comme si c'était un artichaut dont on plonge les feuilles une à une dans de la mayonnaise. J'ai rêvé que nous étions enfants. Sur une aire de jeux. Nous avions tué un de nos amis à coup de je ne sais quoi, peut-être pour rendre notre amitié beaucoup plus durable. Dans la fosse nous avions mis quelque chose auquel nous tenions. Un pendentif, un jouet. Et nous avons grandi, nous avons oublié, comme si ce n'était plus qu'un rêve. Un rêve dans un rêve. Mais quelqu'un en parle à nouveau. Ils nous persécutent, nous pleurons, nous ne voulons pas passer notre vie en prison. nous sommes si jeunes, nous étions si jeunes. Je doute à présent de l'existence réelle de ce souvenir, comme si je l'avais déjà rêvé et oublié, ou comme si je l'avais réellement vécu et refoulé. Nous replongions dans des souvenirs, nous refaisions la scène et nous nous perdions dans des entre-deux. On nous expulse du passé, et en même temps nous ne pouvons plus en sortir, comme piégés. Nous pouvons voir les gens qui habitaient dans notre appartement avec ces plantes, ces vieux meubles et cette musique, ces voix d'invités bourdonnantes. Nous pouvons rester sur le seuil disent-ils. Ou disaient-ils. Je ne sais plus.

2 décembre 2010

la dernière mainson sur la gauche

Ce n'est que du cinéma
Ce n'est que du cinéma
Ce n'est que du cinéma
Ce n'est que du cinéma
n'est ce cinéma que du
aménic ud euq tse'n ec

Jusqu'où peut-il vous mener? Où est l'illusion? C'est comme si la caméra était absente et que le film  vous faisait participer au massacre. Il attaque les parties les plus sensibles, le cœur, la peau, le cerveau. Il ramasse la haine, la folie, la PEUR, la violence, la vengeance pour nous les jeter en pleine face. Les acteurs ont des visages d'ange, mais c'est pour mieux dissimuler l'horreur. Ce ne sont que des anges de sang, de terre, d'eau, de coups et de sperme. L'innocence meurt avec ces images, parce que l'on reste impuissant, que l'on se tait.Ici,Le meurtre n'engendre que le meurtre et personne n'est bon lorsqu' il se fait sa propre loi. Ils ne sont plus que des bêtes, sans conscience, ils tuent pour assouvir un besoin d'un autre ordre que celui de la survie et de l'intérêt. Ils tuent pour faire régner le silence. Ils tuent pour qu'on ne les reconnaissent pas, et pour marquer leur chemin. Le meurtre et le viol deviennent des ornements invisibles, brillants comme de la boue.

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